AccueilPays d'UzèsLe "mur de la honte" vidé de ses pubs à Moussac

Le "mur de la honte" vidé de ses pubs à Moussac

Le mur qui avait valu à Moussac d'être nommé «prix de la campagne publicitaire 2022» de «la France moche» par l'association Paysages de France s'est enfin vu retirer ses panneaux publicitaires.
Le mur de Moussac, avant et après.
Le mur de Moussac, avant et après.

Pays d'Uzès Publié le ,

Est-ce l’impact médiatique suscité par la diffusion du palmarès de l’association Paysages de France qui a mené à la désinstallation des panneaux publicitaires situés avenue des Loisirs à Moussac ? Certainement. En novembre 2022, l’association avait décerné au village le « prix de la campagne publicitaire 2022 » de « la France moche ». « Nous n’avons rien contre le charmant village de Moussac », soutient Laurent Fetet, président de l’association, mais cet ensemble de publicités avait été repéré par une adhérente du Gard qui l’avait pris en photo. C’est finalement ce cliché qui avait retenu l’attention du jury de l’association.

Le Pays d'Uzès à travers ses politiques publiques

Ce mur de publicités, cette « verrue » comme l’appelait le maire de Moussac, Frédéric Salle-Lagarde, va retrouver son aspect pierreux puisque les services départementaux ont retiré la majorité des panneaux publicitaires le mercredi 22 février. « Ils sont en train de désinstaller tout ce qui faisait la laideur de ce mur, explique le premier édile. Il a fallu que la préfète du Gard intervienne. Elle a eu une initiative que je salue en interpellant directement les publicistes ».

Car ce mur n’est pas du ressort de la Mairie et appartient à un propriétaire privé qui vend ses différents emplacements. Ainsi, depuis de nombreuses années, Frédéric Salle-Lagarde tente de prendre contact avec le propriétaire afin de faire retirer ces annonces commerciales « qui ne rentrent évidemment pas dans la charte graphique que nous souhaitons pour Moussac ». Une prise de contact restée vaine. « Nos démarches n’ont jamais abouti ».

Si la majorité des panneaux publicitaires ont été enlevés, il reste deux «irréductibles» qui seront probablement retirés ultérieurement. C’est en tout cas ce qu’espère Frédéric Salle-Lagarde.

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